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AURA : Le programme CARE lance une deuxième grappe

www.lejournaldesentreprises.com- 12/06/2023

L’association CARE, comprenez compétitivité – accompagnement – rail – emploi, lance une  » grappe  » en région Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec le groupe Alstom. Centralp, Metallox, Novetud, Procaly et Torns Sofilec ont été sélectionnées pour bénéficier d’un accompagnement et d’une expertise industrielle sur 18 mois.

Ferroviaire: Care et Alstom accompagnent cinq nouvelles PME-PMI

www.leprogres.fr – 12/06/2023

Le programme Care (1) vise à soutenir la dynamique de la filiale ferroviaire en France. Et c’est dans ce cadre qu’ont été annoncés, ce lundi, les noms des cinq PME et PMI d’Auvergne Rhône-Alpes qui font partie de la 2e « grappe » nationale, lancée par l’association Care et Alstom , avec Bpifrance et le soutien financier de l’Etat.

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Cinq nouvelles PME de la filière ferroviaire vont bénéficier de l’expertise de Care en Auvergne-Rhône-Alpes

Ville Rail & Transports – 12/06/2023

Le champ d’intervention de Care s’étend : le 12 juin, l’association qui cherche à améliorer la performance industrielle et la compétitivité de la filière industrielle française a annoncé le lancement, au côté d’Alstom, d’une nouvelle mission d’expertise au profit de de cinq PME de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Centralp, Metallox, Novetud, Procaly et Torns Sofilec ont en effet été retenues pour bénéficier de 22 jours d’accompagnement et d’expertise dans ce cadre de cette démarche appuyée par Bpi France et soutenue par l’Etat.

C’est la deuxième « grappe Care » lancée en Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui confirme, selon ses promoteurs, « son attractivité » pour le secteur ferroviaire. Pour Charles-Frédéric Boisson, le directeur des Achats de Alstom France, c’est aussi « la quatrième « grappe » au niveau d’Alstom depuis 3 ans ce qui prouve que la dynamique est bien lancée. Nos fournisseurs sélectionnés adhèrent à ce programme et confirment leur intérêt d’amélioration continue de leur performance industrielle et de compétitivité au service de la supply chain».

Cette annonce intervient 8 mois après le lancement d’une autre grappe par Care et SNCF Voyageurs avec cinq PME-PMI ferroviaires engagées dans le programme OPTER (visant à rénover 40 % du parc TER).

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L’association Care noue un partenariat avec Bpifrance pour soutenir les PME ferroviaires

Ville Rail & Transports – 07/03/2022

Care et Bpifrance ont annoncé le 7 mars avoir noué un partenariat pour lancer le nouveau programme d’accompagnement de l’association en faveur de 54 PME du secteur ferroviaire sélectionnées. Ces PME seront accompagnées chacune pendant 22 jours ( sur une durée 12 mois ) pour accélérer leur transformation. « Cette amélioration de la performance collective doit permettre de disposer d’une chaîne d’approvisionnement française plus robuste, capable de proposer des produits et des services en adéquation avec la demande du marché, et d’être plus présente sur les marchés export« , indiquent les deux partenaires dans un communiqué. « Neuf « grappes » de six PME-PMI seront constituées autour d’un grand donneur d’ordre afin d’améliorer la maturité, la performance et la relation industrielle« . Ce programme bénéficie du soutien financier de l’Etat dans le cadre de France 2030.

Marie-Hélène POINGT

Hauts-de-France : les sous-traitants du ferroviaire poussés à plus de performance

Les Echos – 19/10/2021

Depuis deux ans, les constructeurs du ferroviaire, Alstom en tête, et les entreprises sous-traitantes cherchent à mieux travailler ensemble. Le dispositif consiste à regrouper des PME sur un projet précis tout en les accompagnant pour améliorer leur performance industrielle. Devant le succès, l’initiative va essaimer dans toute la France avec dix-huit grappes prévues d’ici à trois ans.

Délais de livraison trop longs, défauts de qualité sur certaines pièces, manque de fluidité dans le passage de commandes… Les Hauts-de-France, qui concentrent le plus grand nombre d’acteurs dans la filière ferroviaire, avec 40 % de la production française, ont décidé d’améliorer les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants. Pour y parvenir, rien de mieux que de regrouper les entreprises entre elles, de les faire travailler en réseau sur un projet précis, au sein de grappes – sorte de clusters ponctuels – inspiré de ce qui s’est créé dans l’aéronautique.

C’est le succès de Space Aéro, qui a impliqué jusqu’à 900 entreprises dans 120 grappes, qui a poussé la filière ferroviaire à lancer en 2019 le dispositif Care pour « compétitivité accompagnement rail emploi ». Une première grappe de six PME, autour d’Alstom, a été créée. Une deuxième vient de voir le jour fin septembre, réunissant six autres PME toujours autour d’Alstom.

Diminution des retards

La première grappe, qui devait achever ses travaux en octobre 2020, a pris dix mois de retard en raison de la crise sanitaire. Le bilan vient d’être tiré. Grâce au dispositif, qui consiste en 21 journées d’accompagnement par un expert indépendant dont quatorze dans chaque entreprise, les retards de livraison ont diminué de 60 % et le nombre de pièces non conformes de 33 %. Le programme a coûté 162.000 euros, financé à 22 % par les PME, 28 % par Alstom et Care et les 50 % restants par l’Etat et la région.

Tous les mois, un point était fait avec le constructeur sur l’avancement des projets. « Avec l’entreprise, nous commencions par faire le diagnostic, en toute confidentialité, et déterminions comment rendre le process plus efficace ou comment augmenter les cadences », détaille Gérard Cliquet, directeur opérationnel de Care.

Mieux planifier la production

Sur le terrain, les dirigeants de PME témoignent. Stratiforme, à Bersée, près de Douai, fabricant de pièces composites, a amélioré la chaîne logistique. « Nous avons créé un outil informatique maison pour mieux prévoir la planification de la production en fonction de notre charge capacitaire », rapporte Guy Leblon, son président, qui a recruté une personne dédiée et va poursuivre avec un changement d’ERP l’année prochaine.

Pour François-Xavier Jette, PDG de Mecajet, société de construction mécanique et mécano soudure, basée à Ligny-en-Cambrésis, cet accompagnement a été un « accélérateur de prise de conscience » pour mieux saisir les enjeux des constructeurs, leurs attentes et celles du marché. Il a investi 2 millions d’euros dans des moyens d’usinage, de découpe laser et une nouvelle cabine de peinture, afin de monter en gamme et produire de plus grosses pièces. « Sans Care nous l’aurions sans doute fait, mais plus tard », confie le dirigeant. « Cela va nous permettre de répondre à des appels d’offres pas uniquement dans le ferroviaire, mais aussi dans la sidérurgie ou le nucléaire. »

MSM Europeinture, à Raismes, près de Valenciennes, a mis en place des indicateurs de performance sur la sécurité, la qualité, les délais et le personnel, partageant ces tableaux avec les salariés. « Cela a insufflé de la transparence et le personnel s’est senti beaucoup plus impliqué », commente Dominique Delille, directeur de l’usine.

La filière ferroviaire compte bien profiter de cette initiative des Hauts-de-France. Ce territoire concentre 15.000 des 21.000 emplois du secteur (hors emplois industriels de la SNCF). Autour des trois constructeurs – Alstom (3.370 personnes), Millet, fabricant de wagons de marchandises à Douai et Siemens, gravitent plus de 250 entreprises environ dont une dizaine d’équipementiers de rang 1.

Des projets de grappes sont en gestation en Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de Loire, Centre-Val de Loire ou encore Bourgogne-Franche-Comté. « D’ici à trois ans, on devrait compter 18 nouvelles grappes en France », annonce Jérôme Duchange, secrétaire général de Care.

Nicole Buyse

Care booste les performances et la relation fournisseur/donneur d’ordres

Ville Rail & Transports – 22/09/2021

Le 21 septembre, l’association Care a tiré un bilan positif de la démarche d’amélioration des performances d’une première « grappe » de six PME et des relations entre ces dernières et leur donneur d’ordres. L’heure est maintenant venue de lancer une deuxième grappe, regroupant six nouveaux fournisseurs d’Alstom.

« On a un problème collectif récurrent : livrer un train à l’heure et sans bug ». Tel était le constat critique que faisait la filière ferroviaire française il y a encore quelques années. Un constat à l’origine de la démarche Care, qui porte ses premiers fruits en cette rentrée 2021, avec la remise d’un prix aux six entreprises de la « grappe » pilote, formée en 2019. Cette démarche, dont le but est d’améliorer à terme les performances de l’industrie ferroviaire française en fluidifiant les relations entre les donneurs d’ordre et les PME-PMI fournisseurs, trouve ses origines dans une initiative similaire, nommée Space et prise dix ans auparavant dans l’industrie aéronautique, lorsque cette dernière connaissait les mêmes points de faiblesse que la filière ferroviaire et qu’elle devait améliorer son organisation et sa performance dans la perspective de la mise en œuvre du programme Airbus A320.

« Space a compris que pour que client et fournisseur travaillent en toute confiance dans la même équipe, il fallait l’intervention d’une tierce partie reconnue et compétente, un “confesseur” », explique Jean-Pierre Audoux, président de l’association à but non lucratif Care, dont les membres fondateurs sont Alstom, SNCF Voyageurs, CAF la FIF et l’AIF, avec pour partenaires BPI France… et Space. Car, comme souvent, les torts sont partagés : « le client peut reconnaître ses défauts ! »

« Jusqu’à présent, nous n’avions pas lancé d’outils opérationnels, d’outils de filière “intelligents” », juge Jean-Pierre Audoux. Et de ce fait, une large marge d’amélioration subsistait pour des entreprises « bonnes, techniquement parlant, mais pas assez performantes », dans un petit nombre de domaines cruciaux : délais de livraison, qualité, maturité industrielle et relation avec le client.

La transposition de cette démarche a pour origine la nomination de Maurice Perrault, président de Space, comme médiateur délégué national en charge de la filière ferroviaire en 2013, mais il a fallu attendre cinq ans de plus pour que l’idée de faire un « Space ferroviaire » soit lancée par le Comité régional de la filière ferroviaire en Hauts-de-France, autour d’Alstom et Bombardier Transport, en commençant par une expérimentation avec six entreprises : Deprecq, Hiolle Technologies, Mecajet, Metal Technologies Manufacturing, MSM Europeinture et Startiforme Industries. « Ce sont des entreprises complémentaires – peinture, câblage, chaudronnerie, composites, usinage – qui ont échangé sur les bonnes pratiques. Care, c’est du sur-mesure, c’est à taille humaine, ce sont des experts régionaux de l’industrie qui travaillent sur un petit nombre d’items pour donner un diagnostic réaliste », estime le président de l’association. Un animateur (responsable achats du donneur d’ordres) et un expert (analyse, qui diagnostique la situation de départ) se joignent en toute confidentialité à la grappe, dont les résultats sont globalisés, pas individualisés.

C’est ainsi qu’en travaillant sur 45 actions d’amélioration des process industriels, les membres de la grappe pilote sont arrivés à améliorer de 22 % la ponctualité des livraisons, de réduire de 60 % les livraisons en retard, tout en diminuant de 33 % les non-conformités. Deux autres indices, la maturité industrielle et la relation client-fournisseur, ont été améliorées de 58 % et « de 10 à 20 % » respectivement. Tout ceci en dépit du Covid…

« Nous ne savions pas si ça allait marcher. Maintenant, nous sommes sortis de l’expérimentation et nous pouvons voir que la méthodologie marche de façon très convaincante dans le ferroviaire. Nous allons donc étendre la démarche à l’échelle nationale », conclut Jean-Pierre Audoux. Mais auparavant, l’heure était venue, le 21 septembre, de lancer une deuxième grappe, toujours dans les Hauts-de-France, au sein d’un groupe animé par Alstom pour un accompagnement à la fois individuel et collectif d’une durée de douze mois. Les six membres en sont Barat Sofanor (tôlerie, soudure, peinture, câblage, montage, tests), Décolletage De Reu (décolletage, mécanique de précision, fournisseur de rang 2 d’Alstom), DM Industries (tôlerie fine, ceintrage, peinture, mécanique générale), GETEC (tôlerie industrielle, peinture, montage de composants, études, industrialisation), Lequien (usinage, mécano-soudure) et RM System (électricien ferroviaire, électromécanicien, monteur garnisseur, réalisateur de sous-ensembles d’origine alsacienne, avec une implantation dans le Nord, à Petite-Forêt).
Et pour le passage à l’échelle nationale, « nous travaillons avec d’autres régions comme Auvergne Rhône Alpes, Pays de Loire, Centre-Val de Loire, ou encore Bourgogne Franche-Comté pour y créer de nouvelles grappes régionales d’entreprises au cours de l’année à venir et ainsi y apporter des soutiens ciblés aux PME en partenariat étroit avec BPI France », annonce le président de Care.

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Comment le projet ferroviaire CARE veut monter en puissance

La Lettre A – 23/07/2021

Soutenu par Alstom, SNCF Voyageurs et CAF, le dispositif, qui vise à améliorer la performance industrielle des petits fournisseurs du ferroviaire, cherche à se structurer.
Désormais doté d’une subvention de 729 000 euros accordée par l’Etat en juillet, le projet de soutien aux PME de la filière ferroviaire lancé en 2019 par l’association CARE (Compétitivité, accompagnement, rail et emploi) entrera dans le dur à la rentrée. Au programme, dès septembre : un « roadshow » des régions pour convaincre leur exécutif de mettre à leur tour la main au pot. Si deux d’entre elles ont déjà répondu à l’appel – Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France -, d’autres projets sont encore dans les tuyaux. C’est le cas en Centre-Val-de-Loire et dans les Pays de la Loire. Un enjeu réside également autour de la Bourgogne-Franche-Comté, région pionnière en matière de trains à hydrogène où Alstom dispose par ailleurs de trois sites (Belfort, Le Creusot et Ornan).
Le défi est de taille pour l’association présidée par Jean-Pierre Audoux, qui vise la création de 18 « grappes » d’ici à 2023, avec un besoin de financement de l’ordre de 3 millions d’euros. Chacune d’entre elles est composée de six entreprises réunies autour d’un donneur d’ordre et coordonnée par un expert indépendant. Elle représente une enveloppe d’environ 170 000 euros annuels, dont la moitié provient d’un financement public. Le reste est apporté par les grands industriels qui ont répondu à l’appel, SNCF Voyageurs, Alstom, CAF et, dans une moindre mesure, par les PME qui bénéficieront du programme. L’objectif de CARE est de soutenir la filière ferroviaire en France, qui souffre de maux récurrents, notamment en matière de livraison, afin d’en améliorer la compétitivité.
Des projets multirégionaux
Quant à l’enveloppe promise par l’Etat lors de la signature d’un avenant du contrat du comité stratégique de la filière ferroviaire (CSF) en juillet, elle pourrait servir à financer des programmes que les régions refuseraient de soutenir, ainsi que des grappes « mixtes », à cheval sur plusieurs régions. Un projet pourrait notamment voir le jour en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, centré autour de CAF. Les ambitions du constructeur espagnol dans l’Hexagone ont été auréolées de la visite d’Emmanuel Macron sur le site de Bagnères-de-Bigorre le 16 juillet. Cet argent, qui sera alloué par BPIfrance, pourrait aussi servir à financer la formation des prestataires mobilisés sur le grand programme de rénovation de la SNCF de 40 % de son parc de TER en France, annoncé en mars.
Parmi les donneurs d’ordre, certains grands noms restent pour l’heure en dehors du projet, à l’instar de la RATP, mais aussi du constructeur allemand Siemens Mobility – qui fait preuve d’un nouvel appétit pour le marché tricolore, ou encore de l’américain Wabtec.